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Comment reconnait-on un cerveau endommagé par la drogue ?

Une drogue est une substance psychoactive qui agit sur le fonctionnement du système nerveux. Concrètement, elle perturbe l’activité et parfois les communications neuronales. Par ailleurs, les drogues modifient aussi les états de conscience et sont susceptibles de créer une dépendance. Les effets de la drogue sur le cerveau sont indéniables. Comment les reconnaître ? Qu’en est-il du CBD, est-ce une drogue ? Cet article apporte la lumière sur ces différentes problématiques.

Quels sont les signes d’un cerveau affecté par la drogue ?

Comment reconnait-on un cerveau endommagé par la drogue ?

La drogue a de nombreuses conséquences sur la fonction cérébrale. Pour preuve, un cerveau affecté par la drogue, le cannabis ou l’ecstasy surtout, se caractérise par des troubles de mémoire. Les personnes consommatrices de drogue ont des difficultés à retenir et à se concentrer. Et pour cause, la drogue affecte des capacités cognitives et mnésiques. Les produits contenant du CBD que vous trouverez en cliquant ici ont un mode opératoire différent ; le CBD n’étant pas une drogue.

En outre, on reconnaît un cerveau endommagé par la drogue à l’altération de la perception. La personne en cause a une vision différente et souvent erronée et/ou absurde des choses. Elle est généralement paranoïaque et en état de psychose. Un cerveau altéré par la drogue s’identifie aussi à des troubles de coordination et, dans les cas graves, à des maladies mentales. Notons également les états d’euphorie prolongée et le dysfonctionnement des neurotransmetteurs du consommateur.

Le CBD est-il un psychoactif ?

On s’interroge souvent sur les effets psychoactifs du CBD, notamment s’il s’agit d’une drogue.

Le CBD n’est pas une drogue

Autant le dire d’entrée de jeu : le CBD n’est pas une drogue et n’a pas d’effets psychoactifs. En effet, contrairement au THC, bien qu’étant issu du cannabis, le cannabidiol ne produit pas d’effets euphorisants. C’est dire que le CBD n’a pas d’influence sur l’activité cérébrale et le système nerveux central de façon générale, comme les psychoactifs de type THC et autres.
Au contraire, selon certaines études sur l’activité cérébrale par neuroimagerie, le CBD modulerait l’activité du cerveau et aurait des effets antagonistes du THC et des autres drogues par exemple. Il améliorerait la connexion des neurones allant du lobe frontal au striatum. Potentiellement, il diminuerait l’état d’anxiété. Il restaurerait les réseaux de neurones affectés par des troubles.

Comment reconnait-on un cerveau endommagé par la drogue ? #2

On associe au cannabidiol des propriétés anti-inflammatoires et anxiolytiques. Il a également des actions anti-convulsivantes ; c’est d’ailleurs ce qui explique son utilisation dans le traitement des épilepsies infantiles. Le cannabidiol est aussi considéré un antalgique efficace. Cependant, il faut dire que ses effets thérapeutiques sont relatifs uniquement aux médicaments admis par l’ANSM.

Mais…

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une drogue, et qu’il n’a pas un impact négatif sur le cerveau, il convient de se montrer prudent dans la consommation du CBD. Certes, le CBD n’a pas d’actions sur les récepteurs cannabinoïdes. Toutefois, il influence les récepteurs de la sérotonine et de la dopamine au niveau du cerveau. Vu sous cet angle, on pourrait lui attribuer des effets psychoactifs, bien que modérés.
En outre, à forte dose, le CBD pourrait créer des troubles de vigilance ou des troubles gastro-intestinaux. C’est dire que pharmacologiquement, le CBD n’est pas une substance totalement passive.

Emilie Roux
Journaliste sur Bien-être & Beauté
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